EVENT N°1 : Attaques et Rebondissements

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L’arrivée d’Edmund Pevensie et de Lucy Pevensie sur Narnia n’était pas restée secrète pendant bien longtemps. En effet, la cadette n’était à Cair Paravel que depuis la veille au soir, que déjà le lendemain, une bonne partie des Narniens étaient au courant. Décidemment les nouvelles vont vite. Ce que ne savait pas la jeune fille en revanche, était qu’Edmund n’était pas loin. Elle le croyait encore sur Terre.

Lucy était pressée d’arrivée au château de Caspian, parce que sa robe de chambre n’était pas appropriée pour un tel voyage. Mais que voulez vous ? La demoiselle Lucy n’était pas voyante ! Elle n’avait pas prévu qu’en s’endormant la veille, dans son lit, elle serait amenée à Narnia. Lorsque Lucy c’était réveillée à Cair Paravel, heureusement pour elle, Rexia était déjà sur place. Mais qui est Rexia me diriez vous ? Voyons ! Qui ne connait pas Rexia ?! Il s’agit bien évidemment de la seule dragonne à voler librement sur les terres Narniennes. La seule dragonne à ne pas être sauvage (bien qu’elle l’est sans doute à sa manière), mais qui plus est, amie des Pevensie et protectrice de Narnia. Une Narnienne digne de confiance.

La dragonne avait pu faire un résumé de la situation à la jeune reine. Récapitulons tout ceci. Cinq années étaient passées depuis le départ des Pevensie. Caspian était un bon roi qui savait faire régner l’autorité et la paix. Malheureusement, tout ne se passait pas pour le mieux. En effet, quelques Telmarins n’acceptaient toujours pas la présence des Narniens, les considérants comme trop différents. Et il s’avère qu’ils avaient peur de ce qui était différents et plus fort qu’eux. Ils craignaient que ses Narniens les trahissent et se retournent contre eux. Ses Telmarins prirent donc les devants. Au final ce sont eux qui devinrent des traitres en formant un groupe de rebelles sous l’autorité d’un certain Zolm et de son bras droit, une jeune femme à l’identité encore inconnu. En effet, celle-ci ne laissait jamais de témoin de son passage, de telles sortes que personne ne pouvait faire de descriptions physique de la jeune femme. Mais si les problèmes s’arrêtaient là, la situation aurait pu être gérable. Mais vous vous doutez bien que ce serait trop facile. Des barbares avaient envahis Calormen un pays voisin, allié des Narnia. Le couple royal les Hunt avaient été assassinés. Le prince Damon avait pu s’enfuir. Personne ne savait où il était. Les barbares prirent donc possession de Calormen. Mais là encore, ce n’était pas terminé. Le pire était à venir. Le groupe de rebelles Telmarins s’était alliés avec les barbares après avoir engagé des sorciers pour réveiller la Sorcière Blanche, Jadis. Ils étaient parvenus à leurs fins mais un contre temps fut bénéfique pour les Narniens. Bien que réveillée, Jadis resta dans un profond sommeil. Mais son réveil total serait pour bientôt. Et dans toutes ses tragédies, Aslan restait introuvable.

En apprenant tous ses événements, Lucy trouvait qu’il serait bon de rejoindre le Roi Caspian au plus vite. Elle traversa donc Cair Paravel à vol de dragon, sur le dos de Rexia. Lucy gardait les yeux fermés, prise de vertige. Si Edmund, Susan et Peter avaient déjà volé avec des aigles, ce n’était pas le cas de Lucy. Et il s’avère qu’elle avait plus peur de ce qu’elle aurait pensé. Instinctivement, elle s’accrocha au cou de la dragonne pour ne pas risquer de tomber. Mais elle était mal à l’aise et espérait que ce voyage terminerait vite.

Mais elles n’avaient pas parcouru la moitié du chemin que Rexia se stoppa dans les airs. Lucy ouvrit les yeux, se demandant quelle était la raison de cette pause.

- Rexia ? Que ce passe-t-il ?

Apparemment, la dragonne sentait qu’un danger les guettait. Une armée … Lucy baissa les yeux sur le sol mais ne vit que les grands arbres qui se dressaient. A cette hauteur, elle ne voyait aucun homme. Mais Rexia avait surement une meilleure vue qu’elle. Avant qu’elle ne puisse réagir, une roche s’éleva soudain des arbres, arrivant à grande vitesse vers elle. Heureusement la dragonne c’était décalée à temps, sinon elles auraient reçu la roche de plein fouet. C’était donc une embuscade.

- On dirait que les rebelles ont eu connaissance de mon arrivée. Les nouvelles vont vite à Narnia ! Rexia pose toi, on passera plus inaperçu sur la terre ferme.

De toute façon, il était bien trop risqué de voler. Recevoir des roches ne lui disait rien du tout. Dans la forêt, elles auraient plus de chance de se cacher. Car oui elles n’allaient pas combattre sans savoir qui étaient les ennemis et sans savoir non plus leurs nombres. Elles ne devaient pas foncer tête baissée. Lucy avait toujours été raisonnable de ce côté-là, faisant passer la réflexion avant l’action. Elle espérait que Rexia l’écouterait et ne tenterait rien d’imprudent. Certes la dragonne possédait une grande force physique et elle ne les redoutait pas. Mais Lucy ne voulait prendre aucun risque.

- Ne les attaque pas Rexia, il faut avant tout observer.

Une fois sur le sol, elles n’eurent aucun mal à constater que l’armée des Telmarins était grande. Mais en plus de cela, ils leur bloquaient le passage en direction du château de Caspian. Autrement dit, si elles voulaient rejoindre le roi, elles n’avaient pas d’autres choix que de faire face aux rebelles.

Lucy, cachée derrière de grosses roches pu voir une jeune femme blonde, sans doute quelqu’un d’important, de bien placé, envoyé une troupe de cavalier à leur recherche.

- Et je les veux mortes de préférence, c’est bien clair ??

Lucy sursauta un peu à ses mots, puis recula, retournant dans la forêt pour répéter cela à la dragonne. Rexia n’avait pas pu venir plus près avec elle, car un dragon aurait eu du mal à passer inaperçu malgré la présence des grosses roches. Il fit donc son rapport à Rexia puis s’assit sur le sol.

Je crois qu’on va être obligé de les affronter sinon nous ne pourront pas rejoindre Caspian et puis ils ne partiront pas tant qu’ils ne nous auront pas trouvé. Mais nous ne sommes que deux, c’est du suicide. Qu’est-ce qu’on va faire Rexia ? … Tu crois que l’effet de surprise pourrait marcher ?

Les stratégies militaires n’étaient pas vraiment le domaine de la jeune fille, même si elle ne manquait pas de courage. Il fallait pourtant qu’elles trouvent une solution et vite. Soudainement, des craquements se firent entendre à côté d’elles.

- Elles sont là !!!

Et voila, l’armée les avaient retrouvé.

- Rexia si tu as une idée c’est maintenant …

Lucy bondit sur ses pieds et voulu sortir sa dague, avant de se rappeler qu’elle ne l’avait pas … Zut ses affaires étaient au château de Caspian. Elle n’avait aucun moyen de se défendre.

Vous voulez une idée ?

Demanda la dragonne a sa jeune reine, tendis que l'armée ennemi sprintait au milieu de la forêt pour rejoindre les deux femelles, bien décidés à en finir avec elles. La terrible prédatrice sentait monter en elle l’excitation du combat qui s'annonçait, après qu'elle se soit sentit tellement humiliée à l'idée de devoir se cacher et les contourner, ainsi que la joie à celle d'enfin pouvoir faire payer leurs dettes aux traîtres qui cherchaient à détruire Narnia.

En voici une : vous reculez, et vous restez derrière-moi ! Et vous, les arbres, poussez-vous ?

Rexia leva haut sa tête de reptile afin de prendre une profonde inspiration, prête à relâcher son arme secrète... dans la zone qui la séparait de ses futurs victimes, la végétation vivante comprit rapidement ce qu'elle avait l'intention de faire, et ceux qui en faisaient partis s'écartèrent à l'aide de leurs racines, ou alors ils s’enfoncèrent dans la sol pour se mettre à l'abri. La guerrière aux écailles de sang déplia ses larges ailes, formant un mur protecteur fait en membrane de peau devant la fille d'Eve, et enfin envoya sa tête en avant, alors que les deux-pattes les plus proche levaient déjà leurs épées, ouvrit largement sa gueule et relâcha un long et puissant flot de feu liquide, qui s'échappa directement de son estomac, une colonne ardente qui brûla mortellement tout ce qui se trouvait sur son passage. En réalité, les victimes de ce souffle n'eurent même pas le temps d'hurler, ou de comprendre ce qu'il leur arrivait : la peau, les corps furent changer en cendre, les armes et les armures fondirent. Durand plusieurs secondes, la bête mythologique cracha, sans éprouvé la moindre gêne, ne la moindre pitié pour ceux qu'elle était en train de tuer, et qui avaient cherchés à assassiner sa souveraine. Et lorsqu'elle interrompit le flux qui échappait de sa gorge, lorsque le feu s'éteignit enfin, on eut l'impression qu'il faisait particulièrement froid, tellement celui-ci avait réchauffé l'atmosphère.
Devant la dragonne, la terre était maintenant noire et dévastée. Il ne restait plus rien des humains qui s'étaient trouvés là quinze secondes plus tôt, comme s'ils n'avaient jamais existé. Le feu les avaient complètement détruit, ils les avaient complètement effacé de la réalité. Mais malheureusement, ce n'était pas finit : une seconde vague de soldat se trouvée un peu plus loin, mais maintenant qu'ils avaient vus ce qu'il risquait de leur arrivé s'ils osaient trop s'approcher de ce monstre écailleux, ils gardaient leurs distances, brandissant leurs armes, proférant des menace et des malédictions envers la créature. Elle, elle ne bougea pas : elle faisait le dot rond, les crocs découverts, les serres plantées dans la terre, afin qu'elle ait une meilleure prise pour attaquer ou esquiver. Placée devant le petite Lucy, elle était bien décidée à la protéger jusqu'à son dernier souffle...

Arrêtez un peu de hurler comme des rats devant une charogne !

Cria-t-elle à l'adresse des soldats.

Vous n'avez même pas le courage de venir me parler en face !? Je vais être clémente avec vous, parce que je suis dans un bon jour... écartez-vous et laissez-nous passer, et je ne vous ferais pas rôtir comme des poulets !

La réponse ne se fit pas attendre, et malheureusement ce fut sous la forme d'un horrible sifflement qui perça les oreilles de la bête... ce n'était pas du tout ce qu'elle attendait, et elle savait que ça n'annoncé rien de bon : les ennemis avaient rangés leurs épée, leurs haches ou leurs lances, pour dégainer leurs arcs, et avaient déjà tirés une volée de flèches. Et lorsque celles-ci s'écrasèrent en pluie sur son dot, pour plusieurs ce fut autours d'elles... et pour d'autres, ce fut en plein sur la dragonne, qui, comprenant ce qui était en train de se passé, avait saisie son amie et l'avait plaquée contre son ventre pour la protéger avec son corps. L'armure d'écailles de Rexia fut cependant assez efficace : plusieurs flèches la percutèrent sans pénétrer sa peau. D'autres, malheureusement, atteignirent des parties plus dodus, surtout ses articulations et ses ailes dont la membrane fut percée, et se plantèrent, pas très profondément, mais la douleur lui arracha quand même un rugissement bestial de douleur.
La chasseuse se mit à reculer en sautillant sur ses trois pattes, et à peine la première volée était-elle tombée que la seconde suivait, la titillant de ses pointes d'acier aussi douloureux sur sa peau que la piqûre d'un bourdon sur celle d'un deux-pattes. Lorsqu'elle réussit à atteindre le couvert des arbres, la troisième volée partait. Elle lâcha la plus jeune des reines Pevensie et la poussa vers derrière elle en lui criant :

Courrez, Lucy, Fuyez ! Allez vous abritez dans la forêt, je vais m'occuper de ces traîtres ! Je vous rejoudrrr... AÏE !!!

Elle ne put finir sa phrase et poussa un nouveau cri de douleur alors qu'une des flèches vint se planter en plein sur le bout de son museau, ce qui eut pour effet de la faire éternuer et lâcher un petit flot de sang par sa plaie...

Quel genre de femme je suis ? Une traitresse voila tout. Il y a quelques années je me considérais encore comme une personne bien, avant la manifestation de mes dons. Comme quoi la magie pouvait changer les gens, même si ce n’était pas ce que j’avais voulu. Comment ais-je fais pour devenir le bras droit de Zolm ? C’est qu’une longue histoire qui ne vaut pas la peine d’être raconté. Sachez seulement que le chef des rebelles est mon ami d’enfance et que jamais je ne le trahirais, car c’est la vie que je lui dois. C’est en effet lui qui m’a maintenu en vie.

Il est vrai que lorsqu’on me voit, on ne pouvait pas me considérer comme une ennemie. Double visage ? Surement ! Ou alors c’était simplement la Elle Mars qui restait au fond de moi. La véritable Elle et non le monstre que je suis devenue. Les Telmarins connaissent Elle Mars, la jeune fille blonde au visage angélique et toujours souriante, avec son grand côté naïve mais d’une grande gentillesse. Mais les rebelles connaissent Ella Mars, le bras droit du chef, qui ne laisse que des victimes derrière elle. Mais qui était la véritable Ella dans tout ça ? Moi-même je n’avais pas la réponse. Ceci resterait un mystère pour le moment.

Les Pevensie … Ma mission était bien entendu de les tuer. C’était ça d’être le bras droit de Zolm. Je n’avais rien contre eux, mais voila les ordres étaient les ordres. Ceci ferait des victimes de plus dans cette guerre. Dommage. A vrai dire, j’avais déjà rencontré Edmund Pevensie. A peine arrivée sur Narnia, il était tombé sur moi. Je n’avais pas dévoilé mon identité. Il ne connaissait qu’Ella Mars la Telmarine. Ella Mars la rebelle resterait cachée. Je ne l’avais pas tué contrairement aux ordres. Pourquoi ? Je ne voulais pas foncer tête baissée, j’avais voulu observer avant d’attaquer. Et ce fut une erreur, une grande erreur. Parce qu’Edmund était quelqu’un de bien. Parce que je m’étais attachée au jeune homme sans m’en rendre compte. Peut-être que son humanité m’avait attiré. Pauvre Edmund … quand il allait s’apercevoir qui je suis réellement. Il se sentirait sans doute trahis et il y avait de quoi. Je secouais la tête. Il était inutile de penser d’avantage à lui. Seule ma mission devait compter ! Je devais tuer les Pevensie et je le ferais, point barre !

D’ailleurs une information était arrivée aux oreilles de mon chef Zolm. Lucy Pevensie était également à Narnia. Ma mission fut donc de l’empêcher de rejoindre le roi Caspian et de lui prendre la vie. Zolm ne pouvait pas permettre la survie des Pevensie qui pourraient contrecarrer ses projets. Je devais avouer que j’étais un peu dégouté, pas le fait que ce soit une innocente, mais surtout que ce n’était qu’une enfant et la sœur d’Edmund qui plus est. Mais c’était mon travail, alors je le ferais.

Au petit matin, je me rendis donc avec mon armée dans la forêt, prête à intercepter la jeune reine. Elle ne devait en aucun cas rejoindre Caspian. Les ordres avaient été clairs ! Une fois l’armée en place, il n’y avait plus qu’à attendre. Une jeune fille contre tout une armée, pour moi l’issue de ce combat était logique. Pauvre fille.

Je n’étais pas connu pour ma patience, bien au contraire. Je commençais à être agacé d’attendre. Mais comme d’habitude, je me contrôlais, lançant des grands sourires à quiconque me regardait. On pouvait dire que mon armée avait de la chance d’être sur l’autorité d’une personne aussi « agréable » que moi. Sans me venter, je ne leur menais pas la vie dure. Ma bonne humeur se transférait à mes hommes, ce qui créait une atmosphère saine, avec moins d’angoisse malgré la situation. Parce qu’il faut bien avouer que d’autres personnes auraient pu avoir plus d’autorité et un caractère plus hargneux. Mais non, après tout j’étais Elle Mars, fidèle à moi-même. Enfin quand je dis « armée », j’abuse un peu sur les mots, nous étions plus un groupe qu’une armée. Mais figurez-vous que ce groupe s’accroissait de jour en jour, si bien que dans peu de temps, nous finirons par être une véritable armée. Un peu trop de gens sous mon autorité si vous voulez mon avis.

Une drôle d’impression me tira de mes pensées. Un pressentiment. Je levai les yeux au ciel pour apercevoir ….. Un dragon !! Un dragon qui volait bien haut dans les airs. Et ce même dragon se stoppa brusquement. Il avait du nous remarquer. Zut !! Alors ça, ce n’était absolument pas prévu dans mes plans. Les informateurs avaient oublié de préciser que la Reine de Narnia était sous la protection d’un dragon ! De plus je croyais qu’il n’y avait pas de dragon à Narnia !!! Enfin là n’était pas le problème ! Non seulement je n’étais plus sur de l’issue du combat qui aurait lieu, mais si je n’agissais pas vite, il n’y aurait justement aucun combat, elle allait nous échapper. Je ne me laissais pas impressionner par la présence du dragon. Je bondis du rocher où j’étais assise.

- LES CATAPULTES !!! VITE !!!

Heureusement mon armée était aussi prompte que moi à régir. Pas longtemps après mon ordre, une série de roches s’élevèrent dans les airs, en direction du dragon et de la jeune reine. Malheureusement elles ne furent pas touchées. Nous les avions loupées de peu, quelle poisse. Evidement mes ennemis en profitèrent pour aller sur la terre ferme et se cacher.

Mais ce n’est pas vrai !! Quelle poisse !! Bon vite Ella, ne te laisse pas impressionner. Réfléchit, ce n’est pas le moment de se laisser aller. Je me repris aussitôt et divisa mon armée en plusieurs groupes.

- Trouvez-les !! Et je les veux mortes de préférence !!!

Etait-ce la vérité ? Pas tellement. C’était plutôt mon chef et ami Zolm qui voulait leur extermination. Mais bon, je suis le bras droit, je dois bien montrer le plus de crédibilité possible. Je regardais mon armée partir, puis je sortis mes armes, c'est-à-dire, deux longues fourches en argents puis je m’enfonçais à mon tour dans la forêt, à la recherche de la narnienne et de la reine de l’ancien temps.

A vrai dire, je ne mis pas très longtemps à les retrouver. Une odeur de cramé me fit tousser. Du feu, la dragonne était passée à l’action. Je couru le plus vite possible, me doutant bien du sort qu’avaient du subir mes hommes. Lorsque j’arrivai sur les lieux, la dragonne menaçait un de mes groupes. En regardant attentivement, je compris ce qui s’était passé juste avant mon arrivée. Toute la terre était brulée, il ne restait plus rien autour de la dragonne, tout avait été calciné. En regardant cette horreur mon regard s’assombrit. En faite ça me rappelait le jour où j’avais découvert mon don de sorcière : l’électricité. J’avais accidentellement fait exploser la maison de ma grand-mère, qui périt dans cet accident. C’était cet événement qui avait changé ma vie et qui m’avait changé moi. C’était un souvenir auquel j’aurais voulu éviter de penser. Mais que voulez vous, dans la vie, on ne fait pas tout ce qu’on veut. J’écoutais la dragonne dire à mes hommes de partir sinon ils auraient le même sort. Ben voyons, c’est ce qu’on allait voir. Mes hommes étaient en panique, ayant peur de ce dragon –enfin plutôt dragonne d’après sa voix-, ce qui était assez compréhensif. Ils hésitaient, devaient-ils partir ou rester ? Un homme se retourna vers moi, attendant mes ordres, qui ne tardèrent pas à venir.

- Reculez !!

Je fis un sourire à mon armée, un sourire qui se voulait rassurant, mon sourire habituel en fait, puis je m’approchai de la dragonne, ne perdant toujours pas mon sourire plein de vie.

- Que fait une cracheuse de feu ici ? Je croyais qu’il n’y avait pas de dragons à Narnia.

Ce n’était pas une question ironique, je n’avais pas dit cela avec arrogance, en faite j’avais utilisé mon habituelle voix naïve et douce. Je savais que je ressemblais à une jeune femme innocente avec mon visage angélique, qui ne ferait pas de mal à une mouche. Mais mon attitude était en contradiction avec mes deux fourches que j’avais toujours dans les mains. Mais pour le moment je n’étais pas menaçante. Je continuais d’avancer innocemment, avec inconscience vers la dragonne avant de me stopper et de me retourner. Je fis un signe à mes hommes qui comprirent le message. Les flèches commencèrent à défiler. La dragonne servit de bouclier à la jeune Pevensie, oui jeune car je pouvais le voir de mes yeux, elle était belle et bien une enfant. Mais l’heure n’était pas à la culpabilité. Deuxième vague d’assaut, cette fois-ci une flèche toucha le museau de l’animal qui poussa un crie de douleur. Alors la dragonne ? On fait moins la fière hein ? La dite dragonne cria à Lucy de s’enfuir. Oh que non ! Je ne pouvais pas lui laisser cette chance, bien que j’aurais aimé qu’elle parte, qu’elle soit épargnée. Mais ce n’était pas possible. Les ordres étaient les ordres. Je bondis et en quelques pas, je fus devant la jeune reine, l’empoignant par le bras pour ne pas qu’elle se sauve. Je soupirai puis le regarda, souriant toujours.

- C’est dommage jeune Reine, vous allez devoir être une victime de cette stupide guerre. Vous m’en voyez navrée mais je dois faire mon devoir.

J’eu une pensée pour Edmund. A notre prochaine rencontre, nous seront véritablement ennemis. Si je tuais sa sœur, ce sera lui qui voudra me tuer. C’est ainsi que les choses devront être. Ca m’attristait mais jamais je ne trahirais Zolm, jamais. Mon choix était fait. J’abaissais une de mes fourches vers Lucy, m’apprêtant à la poignarder.

Cela faisait maintenant quelsues temps que j'avais sonné la trompe de Susan, la trompe qui aurait dû m'aider. Enfin, je ne doutais pas de ses pouvoirs, et il est vrai que la dernière fois que je l'avais utilisée, les Anciens rois et reines ne s'étaient pas présentés à moi directement mais était d'abord arrivé sur les ruines de Cair Paravel. ça devait ou ça pouvait être le cas encore une fois, et si les rois et reines étaient là-bas et qu'ils cherchaient à me rejoindre, ils risquaient de tomber sur des rebelles! Je devais les aider ou pour le moins, voir si tout allait bien pour eux. mais je ne voulais pas me risquer à envoyer un message à Cair Paravel, de peur qu'il soit intercepté. Je devais donc me déplacer. Oh j'aurais pu envoyer des personnes de confiance mais je déteste ne pas faire les choses moi-même... Après quelques minutes de réflexion, je décidai que je devais y aller. Je descendis rapidement aux écuries, prit mon cheval, mes armes et vêti une armure faite de simple mailles. Ainsi vêtu je parti bride abbatue en direction de Cair Paravel.

Après avoir longuement chevauché, je m'arrêtai, aux aguets. l'air était lourd. Et quelque chose avait brulé. Vraiment bien brulé. Je descendis en silence de mon cheval et m'avançai en silence. soudain je découvris à un centaine des mètres de moi une scène qui me coupa le souffle: des soldats rebelles tentant de s'attaquer à la seule dragonne non sauvage de Narnia... Si Rexia était ici, la reine Lucy ne devait pas être loin. Si Rexia était ici, cela voulait peut-être dire qu'elle avait accepté de conduire Lucy jusqu'à moi. Et que les deux s'étaient faites, comme je le craignais, interceptées par les Rebelles. Ces mêmes Rebelles qui menaçaient mon pays d'une guerre sanglante. Ces mêmes rebelles qui par leur présence et leurs manigances, ne m'avaient pas laissé d'autres choix que de sonner la trompe ancienne. Cette trompe qui avait ramené Lucy seule, et la reine était je ne sais où, mais si rexia était là, se battant contre les soldats, Lucy devait se battre autre part. Je devais l'aider, la dragonne se débrouillerai très bien sans moi, alors que je ne savais pas si Lucy était armée, sa vieille dague était au Château...

Je me rapprochai en silence et entendit une voix féminine :

- C’est dommage jeune Reine, vous allez devoir être une victime de cette stupide guerre. Vous m’en voyez navrée mais je dois faire mon devoir.

Si je ne me trompais pas, cette fille devait s'adresser à Lucy. Qui apparement était en difficulté. Je m'approchai encore et découvris La reine, sans armes, avec devant elle, une blonde armée de deux fourches, s'apprêtant à assassiner Lucy. Silencieusement je dégainai mon épée et un longue dage et je m'avançai vers les deux jeunes filles:

- Vous n'allez rien faire du tout, rebelle!

Je lancais la dague vers Lucy qui la rattrapa habilement. Je me tournais ensuite vers la rebelle:

- N'as-tu donc pas honte de t'attaquer à une reine désarmée? N'as-tu aucun honneur?

Je me mis en garde et m'apprêtai à attaquer même si le fait d'avoir une hjeune fille en face de moi me posait un léger soucis, bien qu'à narnia les femmes se battent également... Je devais la battre, sans la tuer. je devais la fire captive et l'interroger. Ce srait un chance pour nous de l'avoir, elle pourrait nous renseigner et quelle chance pour elle que ses ennemis -nous les narniens- soyons cléments et juste envers nos prisonniers. Mais je devais savoir qui était cette fille, quelle était la raison de sa présence ici, que voulait-elle à la Reine ou plutôt, qui l'envoyait la tuer? Je devais avoir ces réponse et ainsi nous pourrions peut-être avoir un avantage sur ces rebbelles, qui cherchait à tout prix me voir disparaitre, ainsi il pourraient avoir Narnia... Ce combet avec cette fille me permettrait de défendre mon Royaume, encore une fois. Comme il était éprouvant d'être Roi d'un pays mêlant tant de peuples, hommes, animaux parlant, centaures et autres... ma tâche était plus dure que ce que je ne pensais il y a cela cinq ans, lorsqu'Aslan lui-même m'a couronné... la tâche devient de plus en plus dure, mais je me sens capable de protégé ce et ceux que j'aime, même si je dois pour cela perdre la vie...

Le vent soufflait dans les oreilles de Damon; mais ça il en avait l'habitude maintenant. Les brises fraiches et désagréables ne lui posaient plus aucun soucis et le sifflement qu'il provoquait non plus. En effet, cela faisait maintenant tellement longtemps qu'il n'avait plus dormi au chaud dans une maison digne de ce nom. Il ne devait pas se montrer aux gens. Ce qui accompagnait le jeune homme de jour en jour ? C'était l'angoisse, la peur et surtout... la haine qui n'avait cessé de brûler en lui depuis que ses parents avaient été assassinés devant lui sans aucun scrupules. Le jeune homme buta dans un cailloux, ne sachant pas trop quoi faire de sa journée. Il était fatigué de se cacher et d'attendre le non moment pour se venger. Il voulait un peu de distraction, mais laquelle ? Il ne devait rien faire d'imprudent au cas où des chasseurs ou des voleurs ne lui tombaient dessus. Il leva les yeux vers le ciel; impossible de voir quelque chose d'autre que les branches de sapins dans cette maudite forêt. Damon poussa un soupir en passant une main dans ses cheveux. Le temps l'avait rendu assez irritable et insociable. Depuis combien de temps n'avait-il pas parlé avec quelqu'un plus de quelques secondes ? Le prince déchu passa une main dans ses cheveux noirs en poussant un soupire de lassitude. Il s'adossa à un arbre en regardant furtivement à droite et à gauche pour voir si personne n'approchait et il tendit l'oreille, attentif au moindre craquement de brindille. Mais ce qu'il entendit fut bien pire qu'un simple craquement de pas sur les branches mortes de la forêt, c'était de cris et des birbes d'ordres comme... dans une bataille ?!

Damon posa instinctivement sa main sur le pommeau de l'épée qui pendait à sa ceinture. Mais où se déroulaient exactement la bataille ? Le prince déchu se demandait qui se battaient également. Aussi habilement qu'il put, il se hissa sur les branches d'un arbre et monta aussi haut qu'il put; il ne voulait pas avoir le vertige non plus. Il s'accrocha fermement au tronc de l'arbre qui se faisait de plus en plus mince au fur et à mesure qu'il s'approchait de sa cime, et porta sa main en visière vers le sol. Il vit alors plus loin qu'une bataille avait été engagé, effectivement. Damon s'assit en califourchon sur une branche. La colère qui serrait son cœur lui donnait envie de n'aider personne mais... Il voyait bien qu'il y avait une équipe beaucoup plus petite que l'autre. C'étaient ses ennemis, des soldats rebelles qui s'attaquaient à un dragon et à une petite fille... Une petite fille ?! Le prince descendit de quelques branches afin d'avoir une meilleur vue sur la bataille depuis son perchoir. Une des reine de Narnia, une fille d'Eve ? Damon en avait entendu parler, ainsi que de leur retour et de la paix mais... il ne pensait pas qu'il rencontrait ce jour si vite. Peut-être était-ce là une lueur d'espoir ? Mais Damon ne voulait en aucun cas se montrer à découvert ! Il voulait se venger seul, il n'avait pas besoin d'aide, tss ! Et eux n'avaient pas besoin de la sienne. Ils ne s'entendraient pas. Mais... Peut-être que s'il les aidait sans se faire voir... Oui ! Pourquoi pas se battre à couvert ? Cette idée plut au prince qui descendit aussi rapidement qu'il le put de l'arbre qu'il avait grimpé et toucha la terre ferme d'un pied sûr et décidé ! Il dégaina son épée et s'élança à travers les feuillus et les sapins de la forêt de Narnia. Les arbres s'écartaient parfois sur son passage. Le jeune homme arriva finalement dans le feu de l'action et eu juste le temps de se camoufler derrière un gros chêne pour "admirer" la scène.

Une rebelle aux cheveux blonds - la chef ? - tenait en respect la petite fille avec des armes redoutables. Que faire ? S'élancer à son secours ou ne rien faire et rester dans l'ombre comme il l'avait décidé au début ? Mais il n'eut pas le temps de faire un geste car un homme s'avança. Le prince Caspian, n'est-ce pas ? Damon en avait entendu parler depuis son enfance. Il resta donc caché derrière le gros chêne en attendant la suite des évènement, le cœur battant. Pourquoi son cœur battait-il autant dans sa poitrine ? Il était hors de question qu'il meurt avant de venger ses parents de toutes façons !! Ce n'était pas prévu dans le programme. Et si jamais il mourrait, il se condamnerait tout seul à l'enfer de ne pas avoir pu sauver ses proches... ou du moins venger leurs âmes. Le jeune homme vit alors le prince s'adresser à la blonde dans l'espoir de la battre ou de la faire prisonnière sans doute. Mais ce qu'il ne voyait pas c'était que cette jeune femme n'était pas la seule à se battre !! Des ennemis arrivaient par derrière. Damon leva la tête vers le dragon, un peu impressionné. Il regardait les troupes s'approcher en secours de la blonde - pas tous les hommes, juste quelques uns -. Rester dans l'ombre ? Mais il n'avait même pas de flèches pour tirer à distance... Raah tant pis ! Il s'éclipserait après la bataille aussi vite qu'il le pouvait et partirait aussi loin qu'il connaissait le territoire. Damon prit une inspiration et il sauta de derrière l'arbre afin de bloquer un coup d'un homme. Il le désarma rapidement en donnant un coup de pied dans sa poitrine pour lui couper le souffle. Le pauvre homme tomba sur le dos en crachant et en toussant.

Quelle entrée fracassante ! 8D Il fit un bref signe de tête à la petite fille, au dragon très impressionnant et à Caspian, arborant un petit sourire arrogant - un sourire qu'il n'avait pas eu depuis maintes années - pour leur signifier qu'il n'était absolument pas un ennemi mais pas un allié; il ne fallait pas compter la dessus !! Damon s'attaqua à une autre personne et il aperçut dans le lointain que des soldats attaquaient à distance. Plutôt bien équipés ces rebelles ! Le prince déchu voulait bien couvrir cinq minutes les arrière de ce bon vieux Caspian mais il y avait d'autres dangers. Ils n'étaient décidément pas beaucoup dans cette bon sang de bataille ! Le jeune homme aux cheveux noirs se faufila dans les jambes des soldats en le portant quelques coups de pieds ou coups de poings - même s'il n'aimait pas trop abîmer ses doigts - et grimpa dans un arbre afin de voir un peu mieux comment tous ces beaux messieurs et dames étaient organisés. Un homme sauta d'une branche plus haut et projeta Damon à Terre; le choc lui coupa le souffle d'autant plus que le soldat atterrit sur son dos. Le prince déchu forma quelques signes avec sa bouche, essayant vainement de retrouver son souffle. Il refusait de mourir ici, bêtement écrasé ! Il tendit la main vers son épée qui avait roulé un peu plus loin sur le sol et, d'un coup rageur, trancha la gorge du type perché sur son dos. L'homme tomba sur le côté et Damon roula sur le sol un peu plus loin, respirant à plein poumon. Il se traina à couvert; attendant le bon moment pour revenir se battre.

-Par tous les dieux... je suis devenu fou ! souffla le prince.

{Désolé pour l'attente, et voici donc mon premier post avec Edmund, en espérant qu'il convienne. Ella, je répondrais à l'autre sujet demain ;) }

Ah, les vertes forêts de Narnia, ses plaines aux herbes dorées et son air si pur, comparé à celui de Londres qui était saturé par les gaz des pots d'échappement... je leva un peu la tête, les yeux fermés, afin de respirer ce fameux bon air. Ce que tout-cela pouvait m'avoir manqué ! Il faisait si bon de revenir dans le pays magique après cinq longues années d'absences, où j'étais reconnu en temps que roi, et pas comme le vulgaire inconnu de dix-sept ans qui s'était fait rembarré et traité de gamin à l'appel de l'armée sous prétexte qu'il n'était pas assez vieux... ici, au moins, j'avais droit au respect que je méritais. Je n'était plus Edmund Pévensie, né à Finchley, mais je redevenais le roi Edmund, le Juste...

Tout va bien, votre altesse ?

Je sortis de ma rêverie et rouvris les yeux, pour tomber nez à nez... ou plutôt nez à museau... avec un renard qui avait tourné vers moi ses yeux marrons et curieux.

Oui, oui, ça va,

lui répondis-je, un peu honteux de m'être laissé allez comme-ça.

Nous devrions nous hâter, sir, car l'endroit n'est pas sûr,

continua-t-il en repartant, trotinant devant-moi, m'ouvrant le chemin en direction du château du prince... euh, non, maintenant c'était le roi Caspian.

C'était vrai, il ne fallait pas que je laisse ma joie d'être revenu à Narnia obscurcir la vision que j'avais de mon devoir... et actuellement, ce devoir était de me rendre au plus vite auprès du successeur au trône que j'avais autrefois occupé aux côtés de mon frère et de mes deux soeurs. J'avais déjà perdu beaucoup trop de temps, la veille, avec la rencontre d'Ella, ma nouvelle amie. Je marchait vite, essayant de ne pas me faire distancer par Falco. J'avais vraiment eu beaucoup de chance de tomber sur ce renard, tendis que j'essayais de retrouver ma route au milieu de ces bois... quand je pense qu'autre-fois, je les connaissais comme ma poche, je venais y chasser au moins une fois par semaine, avec mon destrier et ami, Philippe. Mais plus d'un millénaire s'était écoulé depuis la dernière-fois que je l'avais chevauché, un millénaire durant lequel la forêt avait grandie, s'était étendue, et avait terriblement changée, à tel point que je n'y reconnaissait plus absolument rien. J'ai honte d'avouer que je m'étais complètement perdu. C'est alors que Falco était sorti d'un fourrer, reconnaissant en moi le plus jeune des rois de l'ancien temps, et m'avait proposé d'être mon guide sur ces terres, et il semblait plutôt doué pour cette tache... du moins, j'en avait l'impression, car il allait dans les différentes directions avec une certitude qui me coupait le souffle, au milieu de ce véritable labyrinthe de bois et de végétaux.
Le renard s'arrêta d'une façon si soudaine que je faillis lui marcher sur la queue. Le museau à l'air, ses narines se gonflaient tendis qu'il semblait flairer quelque-chose... de nauséabond, car très vite il prit un air dégoûté en se posant une patte sur la truffe.

Quelque-chose ne va pas ?

Ça pu !

Me répondit-il sans la moindre gêne.

Ça sent le cramé, la chair calciné, et la mort qui rode. Si je ne me trompe pas, votre altesse, il y a une bataille, pas très loin, et la gardienne de Narnia y participe.

La gardienne de Narnia ? Voulait-il parler de Rexia, la seule dragonne à vivre dans ce pays ? Je leva à mon tour le nez pour essayer de sentir quelque-chose... je n'y arriva pas, pourtant, je n'avais pas l'impression qu'il y ait quelque-chose de particulier dans l'air. Mais c'était vrai que les renards avait un meilleur flair que les humains. Et en plus, j'avais l'impression, au loin, d'entendre des bruis métalliques, celui très reconnaissable pour ceux qui, comme moi, avaient connus les batailles, des épée qui s'entrechoqués. Suivant le bruit, mon compère et moi, nous arrivâmes rapidement sur une petite colline qui surplombait la scène, et là, nous vîmes effectivement le grand lézard ailé aux écailles rouges qui ressemblait maintenant à une pelote d'épingles géante, alors qu'elle était aux prises avec un groupe d'archer. De ses ailes, elle essayait de protéger en interceptant les flèche un jeune-homme que je reconnut comme étant le prince Caspian, battant le fer avec une jeune fille blonde que javais l'impression de reconnaître, elle-aussi... mais pour le moment, mon attention était surtout centré sur la dernière silhouette, celle d'une enfant qui n'était autre que...

Lucy !!!

L'appelais-je, comme pour lui dire de faire attention à elle, paniqué de la voir prise ainsi dans une bataille. C'était vraiment le genre d'appel complètement inutile qui ne servait qu'à se faire remarquer !

Heureusement que je l'entendis, derrière-moi : le sifflement d'une lame qui fendit l'air en direction de ma nuque, et je pus me baisser juste à temps pour l'esquiver. Je me retourna vivement pour me retrouver face à deux soldats inconnus, qui semblaient bien décidés à m'embrocher. Un second coup d'épée vola, je réussis à nouveau à esquiver en sautant en arrière, et je dégringola de la petite colline en roulant. Derrière-moi, les soldats me suivirent en se laissant glisser dans le terre. Ils arrivèrent près de moi... et moi, justement, je me releva et les attaqua en hurlant un puissant cri de guerre, brandissant un bâton, suffisamment gros pour servir de gourdin, que je venais de ramasser. Surprit par mon esprit guerrier qui était revenu aussi naturellement en moi, depuis le moment où j'avais remis les pieds à Narnia, mon adversaire ne réagit pas à temps et se la prit en plein dans le nez, puis s'effondra, inconscient. Le second, lui, ayant vu ma manœuvre et sachant comment l'esquiver, fit tournoyer son épée, afin de pouvoir parer n'importe lequel de mes coups, en s'avançant vers moi. Je recula un peu en direction de Caspian, tout en criant à mon ami, le visage éclairé d'un grand sourire malgré la situation pairieuse :

Je vois que Narnia est toujours aussi chaleureux ! Quel accueil...

Le soldat était presque sur moi, lorsqu'il s'arrêta, alors que quelque-chose le tirait en arrière. Falco était à son tour descendu au milieu de la baston et avait attrapé le bas de son armure avec ses mâchoires. Ça ne faisait aucun mal à son ennemi, bien-sûr, car les crocs du canidé ne pouvaient pas traverser le métal, mais au moins, il le ralentissait et faisait gagner du temps à son roi. Jusqu'au moment où l'épée vola dans sa direction. Il ne fut pas assez rapide, et on put entendre un terrible "KAÏ" à travers le champ de bataille...

NOOON !!!

Me mi-je à hurler, en envoyant mon arme d'infortune contre le guerrier, le frappant si violemment sur son casque que sa nuque se brisa sur le coup, et il s'effondra, mort.

Mais c'était trop tard, malheureusement... mon regard tomba tristement sur la dépouille du pauvre renard qui baignait dans une marre de son propre sang, une large plaie lui ouvrant le torse...

Tout c'était passé rapidement. Rexia, blessée, qui me disait de fuir. Mais je ne pouvais tout de même pas fuir. Est-ce que je serais lâche au point d'abandonner mon amie à son triste sort pour sauver ma propre vie ? Non je suis Lucy la Vaillante ! Je savais faire preuve d'un minimum de courage ! Je n'allais pas laisser Rexia mourir ! Je suis une reine de Narnia ! Je devais faire de mon mieux pour protéger mon peuple ! C'était mon devoir ! Quelque soit mon âge, quelque soit ma taille, quelque soit ma force … je devais simplement faire de mon mieux ! De toute façon je n'eus pas le temps de faire le moindre pas, la blonde m'avait attrapé le bras pour ne pas que je me sauve. Je fermais les yeux, désarmée, je ne pouvais pas me défendre, tandis qu'une des deux fourches de la blonde s'abaissait vers moi. Pourtant le coup fatale ne vient pas. Après un moment d'hésitation, j'ouvris les yeux, constatant que la blonde avait suspendu son geste. Caspian … Caspian venait d'intervenir. Malgré le danger qui nous courrait après, un large sourire étira mon visage. Je me sentais soulagé.

« CASPIAN !! »

Finalement, c'était lui qui venait à nous. Et heureusement d'ailleurs. Il venait de me sauver la vie. Je regardais Caspian faire face à la blonde. Ils allaient se battre. Je me demandais lequel serait le plus fort. Je ne doutais absolument pas des capacités de mon ami, mais cette femme n'avait pas l'air d'une débutante non plus. Et puis elle s'était en plus approché de la cracheuse de feu sans aucune crainte.

Mais avant que les deux ne purent commencer le combat, quelqu'un d'autre fit son apparition. J'ouvris de grands yeux surpris lorsqu'un jeune homme brun sauta dans le tas, battant à mains nus les ennemis. Qui était-il ? Etait-il devenu fou ? Bon certes, c'était une bonne diversion, mais quand même. Il cherchait la mort ou quoi ?? Je vais avec terreur un des rebelles sauter sur le dos de l'inconnu, lui coupant le souffle … il allait mourir si ça continuait ainsi. Mais l'inconnu réussit à trancher la gorge de l'ennemi et se mettre à couvert.

Mais non, ce n'était toujours pas terminé. J'entendis une voix m'interpeller. Un crie plutôt. Et je connaissais parfaitement cette voix. Je levais rapidement la tête.

« … EDMUND !! »

Ce n'était pas un rêve … Edmund était bien présent ! Edmund était là ! Mon frère !! Enfin !! Je soupirais de nouveau de soulagement. Edmund n'avait pas mis longtemps à venir. Narnia sera ainsi sauvé. Parce que je me sentais pas capable d'aider Narnia sans ma famille …

« EDMUND ATTENTION !! »

Mon crie était inutile, parce que mon frère c'était déjà retourné, esquivant le coup de premier rebelle puis du deuxième. Je poussais un crie lorsqu'Edmund dégringola de la montagne. Puis le renard qui accompagnait Edmund se fit tuer. Ce qui eu le don de mettre mon frère en colère. Celui-ci bondit et se jeta enfin dans la bataille.

Quand à moi, je restais figé sur place, ne sachant pas trop quoi faire pour aider. Mon regard croisa celui de l'inconnu toujours caché. Lui il était venu nous aider alors qu'il n'était pas obligé. Il avait risqué sa vie. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je devais faire en sorte que cet homme ne soit pas intervenu pour rien. Allez un peu de courage Lucy !

« Rexia !! Je suis désolée, mais tout le monde se bat, alors je ne peux pas fuir ! Moi aussi je veux aider ! C'est mon devoir ! »

A mon tour, je me baissais pour attraper une épée d'un défunt ennemi et je m'élançais dans la bataille. Et oui, même moi avec ma petite force, j'arrivais néanmoins à tuer quelques rebelles, me défendant tant bien que mal, rejoignant Edmund et Caspian.

[Allez, puisque j'ai le temps, je vous fais un dernier petit post avant de partir ^^ Après, bonne semaine à vous et à Lundi prochain]

Les archers continuaient à titiller la grande reptile cracheuse de feu avec leurs flèches, la forçant, maintenant que Lucy était à l'abri des projectiles derrière le rideau des arbres, à s'abriter elle-même derrière les membranes de ses deux ailes, afin de ne pas risquer de se recevoir un coup trop génant sur la tête, voir-même mortel... son armure naturelle faite d'écailles était peut être des plus résistante, mais il ne fallait pas non-plus qu'elle tante de le diable, car elle avait déjà un des pointes plantées en plein dans son nez, ce qui était particulièrement gênant. Hélas, cela n'était pas son unique problème : la multitude d'attaque, qui pleuvait sur elle en continue, car lorsque la moitié des bipèdes avaient finis de tirer, l'autre moitié prenaient le relaie pour qu'elle n'ait à aucun moment le temps de se reposer, encore moins de contre-attaquer... et pendant ce temps, elle sentait toujours la présence de sa jeune reine derrière son dos, hésitant de toute évidence à quitter le champ de bataille... ce n'était pas possible, ça ! Cette jeune humaine était encore plus têtue qu'un dragonneau à qui ses parents rabâchaient sans cesse qu'il ne devait pas essayer de quitter la tanière temps qu'il ne savait pas encore planer ! Si elle l'avait pue, Rexia l'aurait volontiers attrapée par le bord de sa robe de chambre et lancé au loin à travers les arbres. Mais avec sa tentative de se protéger, elle n'avait même pas la force de lui crier que ce n'était pas le moment de discuter, qu'il fallait qu'elle vive, pour la survit de leur pays, et que si elle, elle devait mourir pour qu'elle soit capable de se sauver, et bien il fallait qu'il en soit ainsi, parce que s'était son destin, son destin de gardienne des frontière du monde de Narnia, son destin de protectrice des rois et reines de ce territoire magique...
Une ombre bondit et dépassa la créature, une ombre vive, agile, une ombre qu'elle reconnut comme étant la jeune femme rebelle qui avait osée lui parler avant le début de cet assaut en lâche, qui avait détournée son attention et qui avait permi aux troupes, qui étaient de toute évidence sous ses ordres, de décocher leurs arcs à temps pour l'attaquer. L'hésitation de la petite reine avait été beaucoup trop longue, permettant à la femme-ombre de passer à coté de la créature aux écailles de sang sans qu'elle n'ait la possiblité de réagir, et maintenant, cette meurtrière s’apprêtait à l'assassiner. Rexia n'avait aucun moyen de l'aider, elle était bloquée dans sa position défensive, et elle ne pouvait même pas essayer de la faucher avec sa queue, car elle risquait aussi de toucher Lucy... elle ne put que attendre, en ayant l'impression d'avoir une pierre à l'intérieur de son estomac, la fin tragique de cette courte aventure pour les deux femelles, écoutant, et s'attendant à tout moment à entendre le cris de douleur de l'enfant, même si elle ne l'espérait pas... mais à la place, ce qu'elle entendit, ce fut quelque-chose de beaucoup plus rassurant, quelque-chose qui changea ce poids qu'elle avait dans le ventre en un liquide chaud, que l'on appelait l'espoir. C'était une voie, une voie mâle humaine, une voie à la fois autoritaire et sûr-d'elle, puissante et royale... la voie du roi Caspian X, qui était sans doute venu à leur rencontre après avoir reçu le message dont elle avait elle-même chargeait un renard de lui porter la veille, un message afin de lui annoncer le retour de la reine Vaillante.
Rexia n'écouta pas ce qu'il disait, mais elle se doutait très bien qu'il protégerait le jeune reine à sa place. Elle pouvait donc enfin se concentré sur ces minables rebelles qui s'étaient suffisamment amusés à mette ses nerfs à fleur de peau ! Elle ne fit pas attention de à ce qu'il arrivait à ses alliés par la suite, alors que l’impressionnante bête rouge se dressa alors tout d'un coup, tendis qu'une nouvelle volée partait dans ça direction... ce devait-être la seizième, à croire que ces archers avaient une réserve illimité de flèches dans leurs carquois... et battit puissamment des ailes, tout en plantant ses serres dans la terre. Elle ne s'envola pas, mais cela eu pour effet d'arrêter les traits en plein vol et de les faire tomber au sol, et de déstabiliser les rebelles sous les puissantes bourrasques qui naissaient de ses battements, les empêchant d'encocher une nouvelle volée...

RRRAAAHHH, z'en ai azzer !!

Rugit-elle, dans un zozotement assez ridicule, qui augmenta encore plus sa rage lorsqu'elle s'entendit elle-même parler, et qui était dût à la flèche qu'elle avait toujours plantée dans le bout du museau et qui lui chatouillait les voies nasales.

Maintenant, z'est à vous de zouffrire !!

... et Écailles de Sang, comme elle était surnommée depuis des années par les ennemis de son pays, fit alors un bond magistral, et avala la distance qui la séparait de ses adversaire sans même avoir besoin de se servir à nouveau de ses ailes. Elle tomba en plein milieu du groupe, et ricana un peu en voyant à quel points parfois les deux-pattes pouvaient se montrer bête ! Les archers avaient rengainaient épées, haches et dagues au profit de leurs arcs sans penser à les garder là où ils pourraient les attraper facilement, songeant que vu la distance qui les séparait de la bête, ils ne risquaient rien... mais ils n'avaient pas comptés avec la souplesse dont pouvait faire preuve une femelle aussi fine et élancée qu'elle... si, si, je vous jure, elle était fine et élancée, enfin, pour une dragonne. Le gros de la troupe fut alors emportait lorsqu'elle fit un immense geste circulaire avec son corps entier, fracassant leur petits corps frêles, qui se brisaient comme des allumettes et que les boites de conserves qui leur servaient d'armure ne pouvait protéger, face à la puissance dévastatrice de cette massue géante faite d'écailles pourpres. Les autres, voyants leurs collègues se faire tuer ainsi, régirent différemment selon les individus : certains prirent la fuite, ne voulant plus avoir à faire avec ce monstre. D'autre tentèrent à nouveau de décocher une flèche, mais les rangs ayant étaient brisés, ils ne pouvaient pas tirer sans risquer de blesser un des leurs. Quand au dernier, ils eurent le courage de dégainer leurs lames et de prendre de risque de l'attaquer au corps à corps... et, bien que ceux-ci gagnèrent son respect, malgré le mépris que lui inspiré leur traîtrise, elle n'eut pas la moindre pitié pour-eux. Elle se défendit à coup de ses serres, tranchant dans la chaire comme à travers du beur, ou les écrabouillant sous ses pattes, et en faisant d'autres gestes circulaires avec sa tête, les embrochant sur sa crinière en pointes d'ivoires...