Discussion entre deux devoirs [PV Rexia]

- Salut, ô Dragonne !

Les levés de soleil était l'une des nombreuses merveilles de l'encore jeune pays de Narnia que la dragonne qui en été la gardienne aimait observer... c'est pour cela que, ce matin, comme tous les derniers matins depuis le jour où elle avait emménagée au château de son roi, elle avait quittée sa couche, faite de nombreux matelas empilés les uns sur les autres, et était descendue dans la cour, alors que les serviteurs commençaient à se réveiller et à se préparer pour le réveil de leurs seigneurs. Rexia n'avait pas vraiment fait attention à où elle allait... elle avait si souvent fait le chemin que ses pattes les l'y avaient menées sans qu'elle ait à fournir beaucoup d'effort, les yeux à demi-clos se reposant encore un peu. Ce n'était pas vraiment la meilleure de ses idées... ainsi, elle avait plus de chance de rentrer dans quelqu'un ou dans quelque-chose... mais elle avait eue de la chance, ce matin, elle n'avait croisée personne.

Et maintenant, la grande bête mythologique aux écailles de rubis était couchée dans la cour arrière du palais, là où il était rare de croiser du monde à cette heure-ci, admirant la grande boule de feu céleste. Lorsqu'elle était arrivé, on n'en voyait qu'une infime partie qui pointait le bout de son nez par-delà la ligne d'horizon... maintenant, quelques heures plus tard, alors que la matinée était maintenant bien entamée, la sphère entière était visible, mais Rexia restait quand-même là, à l'admirer... la dragonne savait se battre, c'était ce qu'elle faisait de mieux pour son pays d'éclosion... mais lorsqu'il s'agissait de "réunions politiques", de "discutions tactiques", et tout ces moments où les humains avaient l'habitude de ne parler pour rien dire, ou tout simplement de lire et de signer des papiers, alors-là, elle décrocher complètement. Ce genre de moment l'ennuyait fortement, et même, ça l'agacé... elle n'aimait discutée de ce qu'il fallait faire et préférait agir. C'est pour cela qu'elle ne participait que très rarement aux réunions... sauf à celle vraiment importante qui avaient besoins de sa présence, et encore, elle se contentait d'écouter et d'intervenir seulement lorsqu'on lui adressée la parole... et qu'elle avait, contrairement à ses souverains, le temps de rester coucher dans la cour, le museau dans les nuages.

Comme bien souvent lorsqu'elle était inactive, l'esprit de la dragonne se mit à vagabonder au fil de ses pensés, et ce jour, une pensée toute particulière s'imposa dans son esprit... une pensée heureuse, et un peu effrayante à la fois. A cette pensée, d'ailleurs, elle ne put s'empêcher de poser délicatement une patte sur son ventre, qui s'arrondissait de jour en jour. Elle avait entendue les rumeurs comme-quoi les narniens pensaient qu'elle avait tout-simplement grossit, à cause du fait qu'elle vivait dans le château et plus dans la forêt... mais en fait, c'était beaucoup plus simple que ça. Quand elle y repensait, elle n'avait jamais crue que cela pourrait arriver aussi facilement... elle ne l'avait pourtant fait qu'une seule fois... et pourtant, cela avait été suffisant. Bien-sûr, rien ne pouvait lui faire plus plaisir que de ressentir la vie grandir en elle... elle avait passée tellement de temps à se sentir seule, à Narnia, où elle était l'unique représentante de son espèce. L'idée de devenir mère la réjouissait plus que tout, et elle souhaitait, depuis le jour où elle s'en était rendue compte, retrouver le dragon noir, Alexius, et le convaincre de venir vivre avec elle... mais les choses s'étaient précipités : la guerre avait à nouveau éclatée, et au final, Rexia avait décidé de garder secret le fait qu'elle était enceinte. Son pays comptait tellement à son coeur... elle craignait que si ils étaient au courants, les seigneurs l'empêcheraient de se battre, voulant protéger ses oeufs. Mais la jeune femelle voulait se battre, c'était son rôle, son devoir... et c'était pour cela qu'elle montrait une grande férocité dans cette guerre : car elle espérait qu'elle se finirait avant la ponte.

Une présence se fit sentir juste derrière-elle, une présence princière et une odeur qu'elle ne connaissait que trop bien. Son premiers reflex fut donc de retirer la patte avec laquelle elle avait tendrement caressée son ventre arrondi, et de se redresser en position assise. Le roi Caspian vint se placer près d'elle et la salua. La dragonne fit donc de même, inclinant respectueusement la tête devant son roi, puis se redressant en lui répondant :

Bonjour, votre altesse. J'espère que vous avez passé une agréable nuit.

Le gros oeil d'ambre de Rexia se posa sur Caspian, tendis qu'elle se rendait compte d'une chose :

j'imagine que vous êtes venu dans un endroit aussi désert pour être tranquille... souhaitez-vous que je m'en aille ?

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